Établissez une communication claire
Il est important de discuter avec votre modèle avant la séance de vos attentes et de vos limites. Et oui, même si c’est vous le/la Top et que vous devez prendre soin de votre modèle, vous avez aussi vos limites, émotionnelles et d’attachement en particulier. On peut prendre soin de l’autre après la séance sans nécessairement lui faire de câlin comme il est de coutume. Un certain shibariste bien connu de Lyon prépare une pizza et un sert un bon verre de vin à ses modèles après chaque séance. Le contact physique n’est pas une obligation. Vous pouvez également discuter des scénarios que vous souhaitez créer, de la « couleur » commune que vous imaginez pour votre session : douce, d’espièglerie, de Domination, etc …
Définissez un safe-word non ambigu
(à savoir : « Aïe » n’est pas un safeword)
Une fois que vous aurez choisi le safeword, mettez vous aussi d’accord sur sa signification pour vous deux : soit « arrêt immédiat et c’est fini », soit « arrêt immédiat et discussion (si possible) sur ce qui a motivé ce safeword ». Vous pouvez aussi définir une échelle de couleurs « vert / orange / rouge » suivant l’intensité ressentie.
Vérifiez la liste de votre matériel
Vous aurez besoin au minimum de cordes spécialement conçues pour le shibari, d’une paire NEUVE de ciseaux de sécurité et d’un système de suspension (si vous pratiquez la suspension). Assurez-vous que vos cordes sont propres avant chaque utilisation, en veillant bien, si vous enchaînez les sessions lors d’une soirée avec différent·e·s partenaires, à ne pas réutiliser avec le/la/les modèles suivant·e·s les cordes salies, entre autres, par les fluides corporels. N’oubliez pas le petit bout de tissu humide, à placer sur la nuque de votre modèle en cas de « coup de chaud » de sa part.
Si vous attachez en soirée et enchaînez les séances
Ayez un matériel impeccable tout au long de celle-ci. Ranger et rechecker visuellement chacune de vos cordes avant de repartir pour un autre tour. Ne repartez pas en séance avec un tas de cordes mélangées au sol.
Préparer l’espace
Assurez-vous que l’endroit où vous allez pratiquer est propre, sécurisé et confortable.
- Sur le sol, vous pouvez utiliser des tapis ou une surface douce et non abrasive pour le confort et pour éviter les blessures, ainsi qu’un plaid et des serviettes pour vous et votre partenaire.
- Sur les cotés, pas de meuble ou de coin sur lesquels votre modèle pourrait se blesser.
- Au plafond, tester très soigneusement le système de suspension.
- De même, vérifier le poteau d’ashira ou n’importe quelle structure/mobilier que vous envisagez d’utiliser pour y attacher votre partenaire. Un canapé qui s’écroule sous votre modèle avec des morceaux de structure saillant et le/la blessant, ou une énorme armoire normande que vous pensiez vissée au mur et qui lui tombe dessus, cela peut arriver.
- En cas de doute, abstenez-vous.
Échauffez-vous
Ayez conscience qu’un·e attacheur/euse qui se lance dans une séance de shibari sans échauffement risque le claquage, la tendinite ou le lumbago.
Pour finir, faites votre bulle avant de commencer
Une petite séance de méditation ou de recentrage sur soi (seul·e ou à deux), cela ne peut que vous aider à entrer dans la séance détendu·e(·s) et apaisé·e(·s). Dans la mesure du possible, laissez votre passé et votre futur au vestiaire. Vivez l’instant présent, en conscience.
Conclusion